Les addictions viennent souvent de plusieurs facteurs. À commencer par les facteurs environnementaux, les facteurs individuels et les facteurs liés à la substance.
Derrière tout ces facteurs se cachent un sens émotionnel associé à la surprotection maternelle et à l’absence du père. Mais lorsque les deux situations existent, on peut parler d’un manque d’amour inconditionnel de la part des parents.
Les addictions dans un sens large servent à éviter tout contact avec l’émotion. Bien souvent le fait de se sentir seul, de vivre déconnecté de notre âme, nous fait sentir ce vide existentiel.
Cette réalité si lourde où les responsabilités tant prenantes nous font souffrir au point que nous masquons nos souffrances dans un premier temps de manière temporaire, puis l’occasionnel devient petit à petit quotidien.
Rappelons-nous que l’étymologie latine ad-dicere « dire à » exprime une appartenance à l’esclavage.
Au Moyen Âge, être addicté était une ordonnance du tribunal obligeant le débiteur qui ne pouvait rembourser sa dette de payer son créancier par son travail. Au XIVe siècle dans la langue anglaise, le terme addiction, désignait la relation contractuelle de soumission entre un apprenti et son maître. Aujourd’hui le terme addiction est plus connu dans son sens scientifique qui lui accorde une définition plus en lien avec les dépendances.

Mais commençons le décryptage dans son sens émotionnel :
Le tabac est lié aux conflits de la mère, un sentiment profond de solitude, du manque de communication avec elle ou un excès de protection empêchant l’enfant de s’exprimer comme il le veut. Mais ce manque se retrouve aussi dans la liberté d’être et de l’indépendance.
La marijuana : est une aide à gérer les séparations dans le couple, entre l’enfant et le parent. Quelle identité j’ai, où se trouve ma position face à cette séparation. Ce sont des personnes qui se cherchent, qui ne savent pas ce qu’elles sont venu faire sur la terre, quel travail, quelle vocation. C’est un conflit identitaire, qui suis-je, qui est mon père ?
La cocaïne : elle aide à gérer la haine envers le père et à exprimer ce que je n’ose pas exprimer. Puissant désinhibiteur. C’est l’illusion d’un grand réveil pour faciliter les relations. Le cocaïnomane cherche à exprimer la simplicité qui est enfouie au fond de lui en coupant l’admiration qu’il a pour l’autre et retrouver celle qu’il cherche en lui.
L’alcoolisme : le désir de fuir les responsabilités physiques ou affectives est si grand parce que la peur d’être blessé est présente dans la vie.
L’obésité : la faim d’amour présente entraîne cette carence affective vers l’absorption de nourriture. Plus on mange, plus on a faim tout essayant de surmonter les expériences passées non assimilées.
Le chocolat : la douceur du père associé au besoin d’amour reste déterminant. Mais un père dévalorisant, absent, manquant d’amour sont des parts importantes dans cette addiction. Un conflit peut naître en soi dans le dénie de le reconnaître.
Le sucre : la joie, la tendresse, le manque d’amour dans un sens général entraîne l’individu sur la route de la compensation en ayant le besoin d’adoucir sa vie.
L’addiction au sexe : penser inconsciemment qu’en faisant l’amour je rempli mon physique ainsi que mon être par le vide que je ressens.
L’addiction au travail : le manque peut faire souffrir alors je m’attache au travail par peur et pour ne pas souffrir. Si je ne me sens pas comblé intérieurement alors je veux prouver que ma vie est productive afin que les autres reconnaissent que je vaux quelque chose.
L’addiction à l’exercice : intérieurement je me sens dans une insécurité, difficulté à m’accepter comme je suis. La dépendance à ma condition physique (extérieur) vient combler le vide de mon propre être.

Ces addictions sont malheureusement trop répandues et notre société en développe beaucoup d’autres comme celle des écrans qui font partie intégrante de nos vies de tous les jours et dont les abus viennent des peurs de perdre quelques choses, une opportunité que l’on ne voudrait pas voir passer sous notre nez. Ou bien la fuite de la réalité par le phantasme que l’état hypnotique des images génère.
Pour les soigner dans un premier temps avant de les guérir, vous devrez identifier l’origine, la racine de leur histoire. Car la vie n’est ni une punition, ni une souffrance que l’on doit porter pour toujours. Mais plutôt un cadeau pour guérir nos douleurs, nos incertitudes que nous portons au plus profond de nous afin de prospérer dans une existence simple remplie de calme et d’harmonie.
Les pratiques que j’utilise aident à la libération en nous amenant à mieux comprendre et surtout à nous dégager de l’emprise addictive que nous pouvons avoir due au confort du mal être.
Parce que l’amour propre ne vient pas du regard des autres mais des valeurs que nous appliquons pour nous-même au quotidien. Nous pourrons alors porter un nouveau regard sur nous-même et au final la vie.
Ma devise pour chaque jour afin d’avancer à son rythme :
« chaque chose en son temps et un temps pour chaque chose ».